Qu’est-ce qui cause cette condition?
Cette maladie affecte généralement une glande, mais une atteinte bilatérale est possible. Les cellules de la glande atteinte présentent un développement excessif (hyperplasie) ou deviennent tumorales. En conséquence, la production des hormones sexuelles est augmentée et est à l’origine des signes cliniques.
Quels sont les signes cliniques de cette condition?
Le signe clinique le plus fréquemment rencontré est une perte de poils, associée ou non à des démangeaisons. Chez les femelles, on peut noter une enflure de la vulve et les mâles peuvent éprouver des difficultés à uriner car leur prostate augmente de volume. De l’agressivité de même qu’une dégradation de l’état général peuvent aussi être observés.
Comment peut-on diagnostiquer cette condition?
La présence d’un ou plusieurs des signes cliniques compatibles conjointement à un examen échographique de l’abdomen afin de visualiser l’apparence des glandes surrénales sont nos principaux moyens de détecter cette maladie. Un dosage des hormones sexuelles peut également être effectué.
Quelles sont les options de traitement?
Les tumeurs surrénaliennes peuvent être traitées de façon chirurgicale. La chirurgie consiste à retirer la glande surrénale atteinte, ce qui entraîne une régression des signes cliniques. Une récidive par apparition d’une tumeur sur l’autre glande surrénale n’est cependant pas impossible. La chirurgie comporte des risques, plus particulièrement lorsque la glande droite est atteinte, car elle est collée à la veine cave caudale (un des vaisseaux majeurs de la cavité abdominale).
La maladie surrénalienne peut également être contrôlée médicalement par des injections mensuelles d’acétate de leuprolide (Lupron®). Ce médicament vise à inhiber l’activité des glandes surrénales. Ce traitement permet de résoudre les signes cliniques, mais n’arrête pas la progression de la maladie surrénalienne. Il ne permet donc pas de corriger définitivement la maladie. La pose d’un implant de desloréline (Suprelorin®) est une autre option de traitement médical. Cet implant a une action identique au Lupron®, mais sa durée d’action est comprise entre 6 et 18 mois (moyenne de 13 mois).
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