Évaluation médicale et soins associés
À son admission à la clinique, l’oiseau est examiné et reçoit les soins d’urgence nécessaires. Lorsque l’état de l’oiseau est stable, des radiographies, prises de sang, analyse de selles, endoscopie seront réalisées au besoin, afin de préciser les causes associées à sa découverte. En cas de fracture, une intervention chirurgicale pourrait être réalisée afin d’assurer une bonne guérison osseuse.
Convalescence
La convalescence d’un oiseau suite à son admission à la Clinique des oiseaux de proie peut durer d’une journée à un an, selon la gravité de son état. La qualité des installations est alors capitale afin d’éviter des problèmes secondaires liés à la garde en captivité prolongée (refus de s’alimenter, pododermatite ou inflammation des pieds, plaies aux poignets, dommages aux plumes, infections respiratoires, etc.).
Conditionnement physique
Après plusieurs semaines de convalescence en cage, l’oiseau devra retrouver sa forme physique. En effet, pour réussir à capturer leurs proies, ces chasseurs du ciel ont besoin de voler de manière impeccable et d’être bien entraînés, faute de quoi, ils seront dans l’incapacité de s’alimenter, donc condamnés à mort. C’est pourquoi la dernière étape de la réhabilitation consiste à faire voler les oiseaux dans de grandes volières extérieures. Durant cette période cruciale, l’oiseau se réadaptera à la température extérieure et retrouvera ses capacités de vol.
Remise en liberté
Le but ultime de la réhabilitation est la remise en liberté de l’oiseau. Il faut choisir le moment idéal selon l’état de l’oiseau, l’habitat, la saison (certains oiseaux migrateurs ne survivent pas à nos hivers) et les conditions météorologiques appropriées.
Tous les oiseaux de proie remis en liberté après avoir été réhabilités sont identifiés par une bague métallique à la patte. Ces bagues proviennent du Bureau de baguage des oiseaux du Service canadien de la faune d’Environnement Canada et le numéro inscrit sur la bague est unique en Amérique du Nord.